Refuge Faunique Marguerite-d’Youville

Refuge Faunique Marguerite-d’Youville

Pour raviver la magie du temps des Fêtes, les lutins de Noël ont élu domicile à l’entrée du Refuge faunique Marguerite-d’Youville pour la journée… Vous ne connaissez pas l’histoire de ces petits farfadets, espiègles et malicieux ? Et bien la voici…

Une histoire de lutins…

Cette nouvelle tradition de Noël auprès des enfants du Québec a débuté en 2008,
dans le petit village de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix,
dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Un grand-père du nom de Régis Tremblay voulait expliquer à ses deux petits-fils,
la présence d’empreintes de pas dans la neige.
« C’est des traces de lutins » s’exclama-t-il et ainsi débuta la magie des lutins de Noël…!

La légende raconte qu’après avoir travaillé toute l’année à fabriquer des jouets,
les lutins se préparent à quitter le Pôle Nord et à venir visiter les chaumières québécoises.
N’ayez crainte ! Ils ne sont pas méchants, juste un peu coquins !
Dès la première neige, la chasse aux lutins commence…
C’est à ce moment que l’on doit poser des pièges à lutin pour tenter de les attraper.
Un piège à lutin est simplement un sac que l’on garde ouvert à l’aide d’un petit bâton.
On dépose à l’intérieur une galette au chocolat pour les attirer, ils en raffolent !
Une fois capturés, les petits farfadets se joignent à votre famille
nécessitant seulement un peu d’amour, de tendresse et d’affection !
Il est important de savoir que le jour, ils se figent et restent immobiles mais la nuit venue,
ils prennent un malin plaisir à jouer des tours pendables pendant que tout le monde dort.
Ils retourneront auprès du Père Noël le 24 décembre au soir
pour l’aider dans sa grande tournée de cadeaux !

 

Nous stationnons et accédons au sentier principal par le Pavillon de l’île, situé au 480 boulevard d’Youville à Châteauguay. (Île Saint-Bernard) Ce site enchanteur constitue plus de 90 % des 213 hectares de l’Île Saint-Bernard. En 1765, Marguerite-d’Youville (1701-1771), fondatrice des Sœurs de la Charité de Montréal, fit l’acquisition de la seigneurie de Châteauguay. Pendant plus de 200 ans, les Sœurs Grises ont habité et veillé sur l’île. Renfermant l’un des milieux naturels les mieux conservés de l’archipel de Montréal, le Refuge faunique Marguerite-d’Youville est né d’une entente conclue en mai 1993 et le territoire est maintenant protégé à perpétuité.

Maisonnette du lutin Cardinal, le journaliste

Nous débutons la randonnée et déjà quelques maisonnettes de lutins sont disposées le long du chemin. Sur la droite, au bout du quai, s’étend un marais recouvert d’eau à longueur d’année. Nous repérons des nichoirs accrochés aux poteaux et aux arbres… Ils sont destinés aux canards et aux hirondelles bicolores pour se nourrir et se reproduire. Situé à quelques pas du secteur Le Grillon, le petit village de lutins fascine les tout-petits. Dans une ambiance féérique, plusieurs activités leurs sont proposées, allant même jusqu’à goûter aux véritables biscuits de lutins ! Quelle chance ! Nous poursuivons la randonnée, laissant place aux enfants qui s’émerveillent devant ce petit monde magique !

Pic chevelu

Au pied la Grande digue, des mangeoires sont installées et attirent beaucoup d’oiseaux. Peu craintives, quelques sittelles à poitrine blanche viennent se nourrir dans nos mains tandis qu’un pic chevelu martèle l’écorce de l’arbre avec son bec. Au fil des années, plus de 231 espèces d’oiseaux ont été recensé au Refuge faunique Marguerite-d’Youville, au plus grand bonheur des ornithologues. Un petit sentier nous mène vers les vestiges d’un géant de plus de 30 mètres de hauteur et d’une circonférence de 3,75 mètres… Cet ancien gardien des lieux était le plus grand et le plus gros chêne bicolore du Québec et poussait sur l’île depuis 1796. Il a malheureusement été déraciné suite à l’ouragan Irène survenu en août 2011. Perchée sur son tronc, cette mésange à tête noire semble attristée par son départ. Un écriteau nous indique un point de vue sur le lac Saint-Louis… Ce paysage bucolique le long de la berge est dominé par les roseaux, c’est magnifique ! Nous continuons notre promenade à travers la chênaie lorsque nous surprenons un cerf de Virginie manger tranquillement dans le boisé.

Cerf de Virginie

Relevant subitement la tête, son regard en dit long sur notre étonnement mutuel. Sur le belvédère de la Pointe Nord, nous contemplons le lac Saint-Louis et la voie maritime du Saint-Laurent. Nous distinguons au loin l’Oratoire Saint-Joseph dont la coupole surplombe le Mont Royal et à sa droite, s’étalent les gratte-ciels de la métropole. Nous rebroussons le chemin sur 300 mètres et continuons sur le sentier principal. Nous pénétrons dans une érablière à caryer exploitée par les Sœurs Grises jusqu’en 1972. Pour sucrer le bec des religieuses et de la communauté environnante, l’eau d’érable récoltée dans les sceaux était transportée dans des charrettes puis transformée en sucre et en sirop. Nous traversons le pont Sœur Louise-LaSource quand soudainement, nous apercevons un chevreuil portant de petits bois sur sa tête. Il ne semble pas peureux et se balade tranquillement le long de la passerelle. Passant à côté de nous sans broncher, il continue paisiblement son chemin. Nous empruntons le sentier la Grande digue sur la droite et passons sous l’abri d’observation Martin-Léveillé. Le sentier où nous marchons a été aménagé dans un milieu humide attirant de nombreuses espèces d’oiseaux et de poissons venant s’y alimenter et se reproduire. Comme le disait si bien la chanson interprétée par Beau Dommage dans les années 1970, ♪ C’est plein d’oiseaux qui courent le long de l’eau, en chantant leurs chansons d’oiseaux… ♪ Après le dîner, nous marchons en direction de la Petite digue, une boucle de 5,2 km au total. Nous remarquons en bordure des berges de la rivière Châteauguay, de nombreuses petites huttes rappelant celles des castors… Sur la gauche, nous empruntons le sentier la Petite digue et apercevons à nouveau ces amoncellements de branches et de végétaux… Ces abris sont construits par l’un des mammifères les plus abondants de l’île Saint-Bernard, le rat musqué.

Rat musqué

Malgré les apparences, ce rongeur grassouillet, réputé pour sa fourrure, n’est pas un véritable rat ni même un proche parent du castor. Avec sa longue queue fine et aplatie, il s’apparente plutôt à un gros campagnol s’étant adapté à la vie aquatique. C’est réellement agréable de l’observer nager en apnée dans le marais. Nous quittons le refuge faunique à la brunante avant que les lutins farceurs sortent de leur repère secret et préparent encore un mauvais coup…! Sur le chemin du retour, je chantonne à nouveau les paroles d’un air bien connu. Vous aurez vite deviné lequel ! ♪ Dimanche au soir à Châteauguay… ♪  

 

 Région :  Montérégie
Dénivelé :  Négligeable
Longueur :  10,2 km  (mixte)
Durée : 4 heures 00 min
Difficulté : Débutant
Appréciation : 7/10

 

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30 décembre 2016

Dernière visite de l’année au Refuge faunique Marguerite-d’Youville avec un mercure affichant – 6 degrés Celsius et des vents avoisinant les 45 km/h en rafales …

 

 

 

 

 

 


21 mai 2018

Magnifique promenade au Refuge faunique Marguerite-d’Youville et fidèles à nos habitudes, nous avons fait de merveilleuses rencontres …

 

 

 

 

 

 

 

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