Collines Kékéko

Collines Kékéko

Les Collines Kékéko, d’où le nom dérivé de l’algonquin « kêkêk » signifie épervier, sont situées à une quinzaine de minutes du centre-ville de Rouyn-Noranda. Ce site naturel occupe une superficie de 32 km² et est recouvert d’une forêt de type taïga abitibienne. C’est au début des années 1990 qu’un groupe de bénévoles supervisé par Joseph Jacob, professeur de chimie à la retraite, a ouvert et balisé une série de sentiers de courte randonnée permettant de sillonner ces montagnes. Nous y accédons facilement en stationnant notre véhicule au parking situé à proximité du 3200 boulevard Témiscamingue à Rouyn-Noranda. La randonnée débute par une montée modérée sur le Petit chemin Kékéko, ce sentier large et empierré où l’eau ruisselle abondamment dû à la forte pluie des derniers jours. À seulement quelques mètres sur la droite, un écriteau apposé sur un arbre nous indique le sentier de l’Orignal. Oh misère ! Le sentier au milieu des broussailles n’inspire pas confiance du tout ! Nous pénétrons malgré tout dans cette forêt dense et humide. Nous tentons de nous frayer un chemin à travers la haute végétation. Nous longeons une muraille rocheuse et suivons les balises vertes. Le sentier de 1,1 km est toutefois facile car il offre peu de dénivelés mais l’eau qui y circule le rend très boueux.

Nous atteignons le sentier du Trappeur, cette boucle de 3,6 km serpentant à travers la tourbière. Nous cheminons sur des effleurements rocheux se délectant de quelques bleuets au passage. Nous bifurquons sur la gauche, sur le sentier Panorama balisé en bleu. Ce parcours est quelque peu difficile en raison de sa pente abrupte mais il est toutefois de courte durée (800 m). À son apogée, un splendide point de vue nous attend sur le lac Beauchastel et les environs. Nous rebroussons chemin, reprenons le sentier du Trappeur où nous longeons de superbes structures rocheuses. Une éclaircie donnant sur un petit lac s’ouvre devant nous. Pour traverser le cours d’eau et poursuivre la randonnée, nous devons marcher dans les hautes herbes sur un étroit barrage de castors. Mon conjoint qui ouvre le chemin, fait fuir de minuscules grenouilles qui sautent à l’eau avec affolement. Comme je déteste marcher à tâtons dans cette végétation abondante. Nous prenons bien soin de ne pas perdre pied, ça tomberait bien mal ! Afin de poursuivre sur la boucle du Trappeur, soyez très vigilant ! Vous devez garder votre droite à l’approche de la ligne électrique et passer devant le pylône pour ainsi accéder à la suite du sentier. Nous avons malheureusement manqué la fourche et avons marché quelques mètres sur un chemin de service dans la mauvaise direction. Nous croisons enfin un écriteau nous indiquant le retour au stationnement. Arrivés au croisement du sentier de l’Orignal, nous empruntons ce même trajet en direction de la sortie. 

Région :  Abitibi-Témincamingue
Dénivelé :  50 m
Longueur :  3,6 km  (boucle)
Durée : 2 heures 00 min
Durée totale : 3 heures 00 minutes – 9,4 km
Difficulté :
Intermédiaire
Appréciation :
6/10

 

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