Île aux Lièvres

4 juillet 2015 DéesseArtémis Commentaires 0 Commentaire

La seule manière d’accéder à l’Île aux Lièvres située à 8 km au large de Rivière-du-Loup est d’emprunter un des bateaux appartenant à la société Duvetnor en partance de la traverse Rivière-du-Loup – Saint-Siméon situé au 199 rue Hayward à Rivière-du-Loup. Une réservation à l’avance est nécessaire et les horaires varient quotidiennement selon la marée ! Durant la traversée d’une durée de 20 minutes, nous contournons l’île du Pot à l’Eau-de-Vie et contemplons un phare historique. Un guide-interprète commente les différentes espèces d’oiseaux pouvant être observées… Grands hérons, goélands, mouettes, eiders à duvet et même petits pingouins sont nichés un peu partout, il y en a des centaines ! À notre arrivée sur l’Île aux Lièvres, nous décidons d’emprunter le sentier La Grande Course, côté est, jusqu’au « Bout d’en bas », dans l’espoir d’apercevoir quelques animaux marins.

Un lièvre au beau milieu du sentier nous accueille, quelques feuilles à la bouche. Le sentier est totalement en forêt. Nous débouchons 1,6 km plus loin sur la pointe est de l’île où nous admirons le littoral. Nous longeons ainsi les berges sablonneuses remplies de roches et de bois de grève de toutes les formes. Nous amorçons notre retour par le sentier De la Mer Nord quand notre vœu fut exaucé. Un phoque commun se prélasse sur un rocher contemplant le paysage. Non loin sur la plage, un écriteau nous indique le sentier De La Corniche. Nous empruntons ce sentier jusqu’à l’escalier de bois recouvert de métal. Une fois gravit, un belvédère nous invite à admirer le littoral de plus haut où nous apercevons avec enthousiasme un phoque commun plonger à l’eau. Quelques points de vue magnifiques s’offrent à nous, avant de nous enfoncer complètement en forêt. Nous sillonnons le petit sentier aux airs magiques. Tout semble plus petit, féérique. Cette forêt naine aux champignons colorés donne véritablement l’impression d’être dans un petit village de schtroumpfs ! Nous laissons libre cours à notre imagination jusqu’à la toute fin du sentier dont nous aurions aimé suivre indéfiniment…